À la croisée des jazz, Charlène Moura et Marek Kastelnik composent une musique sensible, entre rage, humour et mélancolie. Entre ses prises de bec et un lyrisme de crécerelle, L’Oiseau Ravage étourdit et libère un plumage sauvage. Du haut, il plonge. Siffleur de rage, il racle le roc en jasant. Bête à plumes, il s’élève dans les vents contraires, se joue du souffle et du vertige. Il plane, il sent, il graille, il chute. Le silence, le cri. L’Oiseau Ravage surprend parce qu’il est surpris.

Pour garder le contact entre eux,
les oiseaux poussent des cris…
Il piaille, glattit, trompète (l’aigle)
Elle grisolle, tire-lire, turlutte (l’alouette)
Elle croule (la bécassine)
Elle miaule, piaule, pieute (la buse)
Elle cacabe, carcaille, pituite (la caille)
Il cancane, caquette, nasilole (le canard)
Elle chuinte, hioque, hulule (la chouette)
Elle gémit, roucoule (la colombe)
Il chante, coqueline au point du jour (le coq)
Il dodeldire (le coq de bruyère)

L’OISEAU RAVAGE

Samedi 17 mai à 20h